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Des témoignages d’agriculteurs vers les agriculteurs, des pistes concrètes et accessibles à tous pour conforter son revenu, c’est le principe de l'opération Cap Agir pour susciter les changements. Le contexte économique des exploitations est dorénavant soumis aux aléas et aux évolutions des marchés, mais aussi des politiques agricoles.
Or, l’efficacité économique est, et restera indispensable pour maintenir les hommes et les productions dans notre département.
C’est le constat partagé par 4 organisations agricoles du Calvados qui, sous l’impulsion de la Chambre d’agriculture, ont choisi d’innover en communication, en diffusant la parole d’agriculteurs performants et innovants.
Ainsi, depuis janvier 2013, de courtes séquences vidéo présentent ces agriculteurs du Calvados en action, leurs choix, leurs orientations.
Que ce soit pour conforter le produit, maîtriser les charges, les agriculteurs du Calvados font preuve d’un dynamisme qui mérite d’être diffusé à tous.
En 2013, suivez Cap Agir !

Plus de rotations,  moins d’intrants
Vincent Barbot,  agriculteur à Sassy
" Une culture de printemps dans la  rotation permet de limiter les graminées difficiles à maîtriser. Et avec le tournesol  en petite terre, plante peu exigeante  en eau et en azote, j'ai aussi réduit ma dose bilan de 30 %. "

Du tourteau de  colza par camion
Olivier Touzé, agriculteur  au Mesnil-Bacley
" Le tourteau de colza est intéressant quand il est à moins de 75% du prix du tourteau de soja. Et l'achat en 25 tonnes permet 40 à 50 € d'économie par tonne. "

Michel Legrand
Président de la Chambre d'agriculture  du Calvados "Notre département a des atouts qu’il convient de rappeler régulièrement. Et à la base, il ne faut jamais oublier les hommes, agricultrices et agriculteurs, qui pilotent au quotidien leur exploitation, décident de leurs orientations, contribuant ainsi à la richesse de notre agriculture. Pour alimenter les réflexions, indispensables en cette période de grandes fluctuations, nous mettons en avant leurs expériences, leurs paroles pour susciter des échanges, des pratiques nouvelles, des façons de faire accessibles au plus grand nombre."

Vaches allaitantes : tourner c’est gagner
Hubert Delaplanche,  agriculteur à Estrée-la-Campagne
" Dès la première année de mise en  place du pâturage tournant, les broutards ont gagné 200 g de GMQ supplémentaire.  Et une meilleure gestion de la pousse de l'herbe m'a permis de récolter 15 t de foin de plus sur le même parcellaire. "

Calvados / Basse-Normandie / France

Contact : Jean-Jacques Beauchamp
Chambre d'agriculture du Calvados Tél. 02 31 70 25 16 jj.beauchamp@calvados.chambagri.fr

Ménager ses accès  pour pâturer loin
Emmanuel Tirard,  agriculteur à St Jean-le-Blanc
" Je suis un adepte du pâturage. Alors quand mon effectif de vaches laitières a augmenté, j’ai aussi agrandi ma surface pâturée. Et j’en ai profité pour aménager mon nouveau parcellaire : clôtures, chemin d’accès, points d’eau, sorties de la stabulation. "

Le symbole en marge de chaque vidéo est un QR Code, code barre à deux dimensions contenant des informations numériques. Il vous permet, par simple lecture avec votre téléphone portable, d'accéder à la vidéo.
Pour l'utiliser, vous devez télécharger sur votre "smartphone" une application vous permettant de lire les QR Codes. Ouvrez l’application puis cadrez, sur votre écran, le QR Code que vous souhaitez lire.

Un binage vaut  deux arrosages
Vincent Barbot,  agriculteur à Sassy
" On dit souvent qu'un binage vaut deux arrosages. Chez nous, sur des terres superficielles, on s'en rend très vite compte. C'est donc une technique que nous allons développer. Nous binons les betteraves, mais aussi les tournesols,  les colzas. "

Un élevage intensif  et autonome
Patrice Sallot,  du Gaec de la Sorrière, à Vire
" Nous avons toujours eu un chargement élevé et nous souhaitons le maintenir. Par exemple, notre production de lait par hectare est de 10 000 litres. Ce choix permet de dégager beaucoup de produit à l’hectare et, ce qui est intéressant ici, c’est que les charges sont maîtrisées ".

Observer, de la  parcelle à l’écran
Vincent Barbot,  agriculteur à Sassy
" Il existe de plus en plus d’outils d’aide à la décision basés sur la modélisation d’apparition des maladies. Couplés avec les données météo, il signalent les risques à la parcelle. C’est une donnée, complémentaire à mes observations de terrain, pour décider ou non d’un passage de fongicide. "

Le prérefroidisseur,  une économie aidée
Patrick Duquesne,  éleveur laitier à Le Molay Littry
"J'ai investi dans un pré-refroidisseur pour faire des économies sur l'électricité utilisée par mon tank à lait. Cela représente 20 à 30 % en moins par an. Ainsi, malgré mon volume de lait supplémentaire, je n'ai pas eu d'augmentation de ma facture EDF. "

Les prairies au  service du coût  alimentaire
Emmanuel Tirard,  agriculteur à St Jean-le-Blanc
" Je réduis mon coût alimentaire en exploitant au maximum mes pâtures.  Pour cela, je compte sur la qualité de la prairie avec des mélanges ray-grass trèfle blanc, ce qui permet de limiter les apports d’azote. "

Tracteur en Cuma,  ça roule !
Emmanuel Tirard,  agriculteur à St Jean-le-Blanc
" Je pense d’abord à acheter à plusieurs, pour réduire les coûts tout simplement.  Le tracteur en CUMA, ce n’est pas stressant. Notre projet a été réfléchi selon les périodes et les besoins de chacun. "

Marier la génétique  et la ration
Olivier Sallot,  du Gaec de la Sorrière, à Vire
" Les parents ont toujours misé sur la génétique et j’ai continué à en rechercher  le maximum.  Et, pour moi, la valorisation de la génétique passe par un suivi minutieux du rationnement. "

Mieux payé avec  du lait de qualité
Sandrine Mauger,  agricultrice à Castilly
" Je veux du lait de qualité et payé cher. Nous sommes passés aux lingettes individuelles désinfectantes et au post trempage. Et quand nous avons une vache malade ou qui a eu une mammite, nous désinfectons le faisceau trayeur après sa traite. "

témoignent  sur internet